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  • : Le blog de Jean-Marie Taubira
  • : Je suis Président du CRAPAG (Cercle de Réflexion et d'Action pour l'Avenir de la Guyane), Depuis le 10/12/2008, je suis le Secrétaire Général du Parti Progressiste Guyanais (PPG). Mon ambition est l'élévation de la conscience collective
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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 00:51

Nous apprenons ce jeudi 3 mars que la candidate de la primaire populaire à l’élection présidentielle se retire. Elle était à ce moment à deux jours de la fin du dépôt des présentations et, elle avait 241 «signatures» ou «parrainages». Je vais faire abstraction des péripéties avec le PRG car, pour ceux qui suivent la politique, ils savent qu’il s’agit presque d’une marque de fabrique. Il suffit de se pencher sur son histoire même récente pour s’en convaincre ; Jean-françois Hory en 1995, Christiane Taubira en 2002, Emile Zuccarelli en 2005 et Sylvia Pinel en 2017.

 

A l’annonce de cette décision, la première idée qui m'est venue à l’esprit est une interrogation. La démocratie est-elle rationnelle et, existe-t-il des choix collectifs rationnels ? Qu’est-ce qui justifie une telle interrogation ? Christiane Taubira est investie par une primaire populaire composée de membres inscrits à hauteur de 467 000. Autrement dit, plus de membres que tous les grands  partis de l’Hexagone. Elle gagne les primaires avec un peu plus de 194 000 voix sur 399 000 votants lorsque Anne Hidalgo obtient l’investiture du Parti Socialiste avec un peu plus de 15 000 voix sur 22 000 votants.

 

La candidate socialiste avec ses 22 000 votants obtient 1387 Présentations ou « Parrainages ». Notons toutefois, que le Président de la République qui n’avait pas encore fait acte de candidature avait obtenu 1974 Présentations ou « signatures »

 

Si on choisit comme modèle la candidate du Parti Socialiste avec ses 22 000 votants et ses 1387 « parrainages », si l’on définit la démocratie comme étant rationnelle pour l’obtention des « signatures », si on exclut la morphologie apparente ou l’appartenance à un espace géographique différent de celui de l’Hexagone, on devrait pouvoir obtenir pour tous les candidats qui ont fait appel aux citoyens et/ou militants les résultats suivants :
Yannick Jadot : 122 000 * 1387/22 000 = 7692 Présentations ou «parrainages»
Jean-Luc Mélenchon : 150 000 Parrainages citoyens = 9457 Présentations
Valérie Pécresse : 150 000 votants = 9457 Présentations
Christiane Taubira : 399 000 votants = 25 155 Présentations
On peut considérer que les autres candidats sont quasiment autoproclamés faute d’un procédé collectif d’investiture.

 

Si on considère que le rationalisme est une relation mathématique de transitivité, force est de constater que les résultats officiels contredisent le rationalisme de la démocratie. 

 

J’aurais pu prendre pour modèle la configuration de Christiane Taubira avec ses 399 000 votants et ses 241 « signatures ». En utilisant la même application mathématique, aucun candidat n’obtiendrait de « parrainages ».

 

Il est bon de rappeler que cette disposition de « Présentation » devant le Conseil Constitutionnel est l’œuvre de la constitution de 1958 conçue par le Général De Gaulle. Son objectif étant de permettre le pluralisme. Il est clair qu’il s’agit d’une disposition qui favorise les grands partis. Autrement dit, les partis qui ont le plus d’élus quand bien même leur nombre de militants s’effrite sensiblement. Le Parti Socialiste qui comptait en 2016 environ 120 000 militants n’en compte  plus que 22 000 en 2021. Les Républicains (ex UMP) qui comptait en 2012 près de 261 000 militants n’en comptait plus en 2021 que 149 000.

 

A force de jouer avec les règles démocratiques, à faire des tours de passe-passe avec les citoyens, ils finissent par s’éloigner de la politique et, on n’est même plus surpris d’apprendre que selon le baromètre CEVIPOF seulement 11 % des français font confiance aux Partis Politiques.

 

On ne fait pas gaffe mais, la démocratie se meurt avec l’intelligence de la logique, la cohérence des comportements. Le plus inquiétant est que les comportements se stabilisent avec un haut niveau de contradictions. On se contente de dire que la parole violente se libère comme s’il n’y avait pas une logique qui l’alimente et qui peut conduire au chaos voire à la guerre. Le racisme, la xénophobie et l’individualisme sont le fruit de cette logique inintelligente et destructrice.

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23 janvier 2022 7 23 /01 /janvier /2022 03:52

Depuis quelques temps il y a une grogne latente concernant le prix du carburant à la pompe sur le territoire guyanais. Les usagers pour leurs besoins personnels sont affectés et on peut regretter l’absence de transports publics efficaces lesquels amélioreraient le budget des ménages. Les professionnels, particulièrement eux, trouvent que le prix du carburant est insupportable. Cela peut se comprendre quand bien même ils peuvent répercuter cette augmentation dans le prix de vente de leurs produits. Le problème est que lorsque le prix de l’offre est aussi exorbitant il devient moins attractif, la demande se contracte et les agents économiques de production trouvent moins de débouchés et par voie de conséquence voient se détériorer leur marge et donc la pérennité de leur entreprise.

 

Une comparaison succincte entre le territoire Hexagonal et celui de la Guyane permet de mieux appréhender la situation. 

 

Dans l’Hexagone la fiscalité sur le carburant représente 57,10% du prix du sans-plomb à la pompe et 49,10% du prix du gasoil à la pompe lorsqu’elle est en Guyane de 40% du prix du sans-plomb à la pompe et de près de 33% du prix du gasoil à la pompe.

 

Toujours dans l’Hexagone, le pétrole brut représente 33,50% du prix du sans-plomb à la pompe et 37,60% du prix du gasoil à la pompe lorsqu’il est en Guyane de 36,31% du prix du sans-plomb à la pompe et de 39,87% du prix du gasoil à la pompe.

 

Enfin, quant au raffinage, il est dans l’Hexagone de 2,40%  du prix du sans-plomb à la pompe et de 6,10% du prix du gasoil à la pompe lorsqu’il est en Guyane de 12,29%  du prix du sans-plomb à la pompe sur la base de 0,22€/L et de 14,38% du prix du gasoil à la pompe sur la base immuable de 0,22€/L.

 

La distribution qui se décompose en Guyane en commerce de détail de carburants par le biais des Stations services et en commerce en gros par l’entremise de structures communément appelées distributeurs, le prix fixé par la Préfecture que l’on nomme "Prix administré" est de 0,20€/L aussi bien pour le sans-plomb que pour le gasoil. Ce montant se décompose de la façon suivante : 0,1104€ pour les gérants de Station services et 0,0896€/L(1) pour les distributeurs. Ces prix ont été fixés respectivement en 2013 et en 2008 et n’ont fait l’objet d’aucun réajustement depuis. Nous sommes en 2022. Autrement dit, la marge de la distribution s’amenuise à chaque hausse des prix et particulièrement des salaires.

 

Volontairement, je me tais sur l’approvisionnement en matières premières et sur le raffinage du carburant dans la mesure où il faut sérier les problèmes pour une bonne compréhension. Pour autant, il ne faut pas croire que tout est rendu intelligible sur ce segment de la structure du prix du carburant. Ce qui semble se dessiner est une explosion que ne mesurent pas les acteurs que sont la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) et un porteur de projet.

 

On sait qu’en matière de produits pétroliers la France Hexagonale dépend à près de 99% de l’extérieur sauf qu’elle a une vraie économie et qu’elle peut se rattraper sur ses exportations. Par contre, dans l’économie de comptoir du territoire de la Guyane où la balance commerciale est structurellement déficitaire, l’économie du carburant est problématique et exige un autre mode de pensée. Nos voisins du Suriname et du Brésil ont des prix défiant toute concurrence. Faute d’autonomie ou d’indépendance, la théorie de David Ricardo sur « les avantages comparatifs » ne peut être mise en place.

 

Il me paraît important d’avoir un exposé aussi long avant d’en venir à ce qui est préoccupant et qui risque d’embraser aussi bien la Guyane que la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion. Il vaut mieux prévenir que guérir. La préoccupation est l’espèce de deal que la CTG et un commerçant de supermarché semblent avoir conclu en matière de commerce de carburants.

 

Le commerce de carburants est un vrai métier. Il ne laisse aucune place aux apprentis sorciers, aux amateurs et aux pseudos génie des idées. Parmi les informations que j’ai choisies, la CTG aurait conclu un accord avec le commerçant du supermarché dont l’activité principale serait complètement différente de celle qu’il veut embrasser au motif qu’il ferait baisser le prix du carburant. Quand bien même il a le droit d’exercer cette activité, il est important de distinguer les intérêts individuels de l’intérêt collectif. Il me semble que la CTG de par son système de légitimité est le garant de l’intérêt collectif. 

 

Afin que vous compreniez l’enjeu de la proposition de ce commerçant, il envisage de baisser le prix administré du carburant à la pompe. Pour ce faire il compte installer des distributeurs automatiques de carburants. Dans la mesure où il sera distributeur de gros et vendeurs de carburants au détail, il bénéficiera des 20cts d’euro par litre vendu, pendant que les distributeurs qui sont distincts des commerçants de carburants en détail perçoivent 8,96 cts d’euro par litre vendu. Il ne possède qu’une station services et il est son propre distributeur. Autrement dit, Il fera donc une concurrence déloyale tant à l’égard des autres distributeurs que des stations services. Cette idée d’automatiser les stations services n’est pas nouvelle. Elle avait  germé dans la tête des distributeurs en place. Elle n’a pas été retenue à cause des conséquences sur l’emploi. Dans l’Hexagone qui a une économie réelle, l’automatisation des stations de carburants a entraîné la perte de 350 000 emplois. Pour autant, le prix à la pompe n’est pas si inférieur à ceux de Guyane. En Guyane, il faut compter entre 300 et 400 emplois qui seront détruits alors que son type d'économie est complètement différend de celui de l'Hexagone. Il est plus fragile. Même en valeur relative il n'y a aucune similitude. Il aurait fallu que la Guyane ait 10 millions d'habitants pour oser une comparaison.

 

Les politiques sont de plus en plus décevants.  Ils ont pris l’habitude de ne pas voir plus loin que le bout de leur nez. Faire de la politique ne signifie pas répéter des phrases toutes faites du style « nul n’a le monopole du carburant ». Faire de la politique, c’est mesurer les conséquences de chaque acte, c’est prendre la mesure du territoire dont on a la responsabilité, apporter sa contribution à l’organisation de la société de sorte qu’il y ait de moins en moins d’injustice sociale, économique et juridique. C’est penser le court terme, le moyen et le long terme, avoir une certaine idée de la société, le dire aux citoyens lors des campagnes électorales et surtout le faire. La politique n’est pas de faire de la gestion à la petite semaine, elle a trait au bien être collectif, c’est donc l’organisation, l’administration du territoire qui est en jeu. 

 

Mettre en œuvre une telle idée correspond à augmenter le chômage, à mettre plus de familles dans la détresse alors que l’on sait que plus de 53% des guyanais vit en dessous du seuil de pauvreté. Il ne serait pas illégitime si les citoyens s'interrogeaient pour savoir s'il n'y a pas un lien alambiqué dans ce deal... Attention, là, une fois enclenché, il n’y a plus de retour possible. La structure des stations services dans l’Hexagone n’est pas identique à celle d’ici. Le carburant peut être un produit d’appel alors qu’il est une activité principale pour les gérants de station services en outremer. Il importe de se renseigner sur le commerçant qui a cette fameuse idée pour savoir s’il ne s’agit pas pour lui de faire de cette activité un produit d’appel pour son supermarché. Il est bon de rappeler qu’il n’est pas le premier à croire qu'il a une idée « géniale » qui s'avère par la suite apocalyptique.  Il y a eu récemment sur Saint-Laurent du Maroni un commerçant qui avait associé son commerce au vaccin contre le Covid 19 et qui avait fait "marche arrière toute" lorsque la fronde a eu lieu. 

 

Par cet acte, la CTG prend le risque de créer une explosion sociale car il s’agit d’une faute politique grave et lourde de conséquences. Il est évident que toutes les stations, aussi bien les propriétaires que les locataires gérants vont se mobiliser dans la mesure où il s’agit de sauvegarder leurs investissements et les cautions qu’ils ont donné pour exercer leur métier. Compte tenu de la similitude de cette activité dans les trois autres territoires ci-dessus cités il ne fait aucun doute que la situation va fortement dégénérer. Lorsque les gens souffrent, ils leur faut trouver un moyen de s'en sortir.  Ils ne peuvent le faire qu'en fonction des moyens intellectuels, spirituels et matériels dont ils disposent. La société telle qu'elle est conçue en Guyane est une fabrique de délinquants. Les gens deviennent  délinquants à cause des agressions de la société qui portent sur l'abandon du rôle de l'Education Nationale, la volonté de brider le développement endogène, et surtout la manipulation du diviser pour mieux régner 

(1) une petite erreur corrigée : 0,0896€/L au lieu de 0.896€/ 

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13 janvier 2022 4 13 /01 /janvier /2022 02:57

L’histoire de l’humanité est jalonnée d’étapes. Il y a eu les grandes civilisations qui ont montré leur mode de fonctionnement et ont laissé des traces de leur passage sur terre. Elles sont nées, ont grandi et ont disparu. D’autres civilisations ont émergé et le monde tout en continuant à exister s’est transformé. Les progrès ont toujours côtoyé les absurdités dans toutes les civilisations comme la réflexion sur l’existence tant humaine qu’animale et végétale qui a coexisté avec les guerres, les massacres, les humiliations. Des peuples ont perdu leur terre au profit de conquérants et sont devenus des peuples sans terre suspendus dans la nature. Des hommes et des femmes ont voyagé malgré eux dans les cales des bateaux négriers et ont atterri sur des terres inconnues qui leur étaient hostiles. Des peuples ont été déportés à cause de leur croyance, de leur spiritualité. Tout ceci a été possible parce que la majorité des peuples s’est tue et a fait confiance à ses dirigeants en égarant son libre-arbitre. La question sur l’existence après la mort est quasiment héréditaire et reste la préoccupation première du monde des vivants depuis la nuit des temps. D’une façon générale l’homme s’enrichit de ces étapes historiques lorsqu’elles ne sont pas entachées de contre-vérités, de mensonges et de manipulations. C’est la raison pour laquelle il doit être attentif.

 

Aujourd’hui, une des civilisations de notre monde s’essouffle. Elle est pourtant en interaction avec d’autres civilisations contemporaines. Cette civilisation est celle de l’Occident. Son rationalisme exacerbé ignore l’identité émotionnelle des êtres humains. Les sociétés qui la composent sont organisées en un système logique dans lequel les individus sont appréhendés en termes de statistiques, d’efficacité, d’utilité, de productivité. En d’autres termes l’existence se résume en activité marchande, en intérêt objectif, en travail utilitaire. Les règles sont édictées en fonction de ce paradigme.

 

Depuis bien longtemps et peut être trop longtemps les dirigeants des sociétés dites modernes confondent la Nation et l’Etat. Or, ce sont deux entités différentes l’Etat est au service de la Nation et son rôle est d’abord de créer la cohésion des peuples de sorte qu’ils sentent qu’ils appartiennent à la même Nation tout en ayant des traditions différentes. Arriver au sommet de l’Etat ne signifie pas être au sommet de la Nation. La conjonction des peuples de la Nation se confond au Peuple du territoire national et devient le Peuple souverain, surtout dans les systèmes dits démocratiques. Ce peuple souverain est représenté dans la Constitution française par les députés de l’Assemblée Nationale. Indistinctement, ils représentent la dynamique du système. En tant que parlementaires élus par le peuple ils sont censés être la pulsion du système, son cœur.

 

Si tel est le cas, pourquoi la société française et ses territoires attenants appelés hypocritement Départements d’Outre-mer, Collectivités territoriales, Territoires d’Outre-mer sont-ils aussi abîmés, aussi fragilisés, aussi désolidarisés au point que le Président de la République ait «envie d’emmerder les non-vaccinés» voire de remettre en cause leur citoyenneté, et surtout d’en faire une stratégie qu’on pourrait qualifier de harcèlement ? Autrement dit, pourquoi vouloir défier l’Etat de droit ? N’est-ce pas plus simple et plus responsable juridiquement de rendre le vaccin obligatoire et de lever l’exonération pénale des fabricants de ce vaccin à acide nucléique et de redonner le droit aux patients d’ester en justice ? Le vaccin n’étant pas obligatoire, les non-vaccinés ne sont pas en posture de désobéissance civique. Ils ne défient pas le droit.

 

Si on se réfère aux propos du Président de la République française qui a fait de son « envie d’emmerder les non-vaccinés » une stratégie, on peut en déduire que toutes les décisions qui ont été prises pour qu’il y ait autant de vaccinés (plus de 75% de la population hexagonale) ne l’ont pas été sur la base de l’efficacité du vaccin ni sur des avancées scientifiques certaines mais, sur une stratégie de contraintes fortes. En conséquence beaucoup de vaccinés ne le sont pas par consentement libre et éclairé mais parce qu’ils ne pouvaient plus supporter d'être emmerdés… D’autres questions interpellent, notamment le fait qu’il est reconnu que le vaccin n’assure pas l’immunité collective et donc quid du principe de solidarité collective. Puisqu’il est dit qu’il protège des formes graves, de quelle forme les vaccinés de trois doses meurent-ils, de quelle forme les triple vaccinés rentrent en réanimation voire sont mis en coma artificiel ? Enfin, est-ce que les militaires, les gendarmes et les policiers font parties des non-vaccinés à « emmerder » ? Dans ce cas, il y aura toujours  des non-vaccinés à « emmerder » puisque ce corps de métier est exonéré de l’obligation vaccinale et on a tant besoin de lui pour la mise en pratique de la répression.

 
 
Le coronavirus avec tous ses variants vient mettre en évidence les caractéristiques des sociétés dites modernes. Il agit comme un juge face aux comportements humains et leurs conséquences car, l’irresponsabilité a un coût.  En ce qui concerne les virus, tous les scientifiques sont unanimes pour dire qu’ils existent avant les êtres humains. Tant que les hommes respectaient la nature et considéraient qu’ils étaient nécessaires à l’équilibre cosmique et qu’ils ne se situaient pas au-dessus des autres éléments qui le compose, on pouvait s’en tirer. A partir du moment où on a validé un modèle qui ne respecte pas cet équilibre, on en paye le prix. A détruire les habitats des autres formes de vie de la nature par appétence, on s’expose à des pandémies, des épidémies avec une forte vitesse de rotation. Les responsables sont aussi bien les dirigeants que les dirigés. 

 

Il y a bien longtemps que les sociétés dites avancées déstabilisent les différents écosystèmes et compromettent la cohésion sociale. Les fractures de la société viennent de l’avidité de nombre de dirigeants qui ont banalisé la corruption sous toutes ses formes concomitamment à la démission des peuples, à leur silence et à leur soumission. En exemple, souvenez vous de l’affaire Elf avec le DG Loïk Le Floch-Prigent qui a ébranlé la République… Aujourd’hui, il n’est pas nécessaire de coloniser pour exercer une prédation économique sur les territoires riches en matières premières. La mondialisation voulue par les grandes puissances s’en occupe. Le bal entre ces grandes puissances que sont les USA, la Chine, la Russie et l’Europe dont la France se fait au détriment des écosystèmes et par voie de conséquence au préjudice de l’équilibre cosmique et à la déstabilisation des sociétés humaines.

 

Malgré, les conséquences du coronavirus et les contraintes qui sont imposées aux populations, on ne ressent pas un changement de paradigme. Le modèle de production et de consommation n’est pas remis en cause, la philosophie de l’existence n’est pas repensée pour l’amélioration des conditions de vie, pour l’élévation de la conscience collective. Un des outils de l’Etat qu’est l’Education Nationale n’est pas interrogée sur son absence d’efficacité qui se traduit par une forte déscolarisation, une mauvaise prise en compte des élèves, un non respect des enseignants chargés d’instruire les élèves pour une meilleure citoyenneté. La volonté de privatiser les services publics ne fait pas l’objet d’analyses et de critiques constructives malgré la catastrophe sanitaire générée par le démantèlement des hôpitaux publics et la dégradation exponentielle de l’offre de soins. La crise sanitaire actuelle ne semble pas inquiéter nos dirigeants en exercice. Alors que le virus par ses différentes formes « emmerde » aussi bien les vaccinés que les non-vaccinés de la société, le Gouvernement continue à vouloir prendre comme bouc-émissaire les 25% de non-vaccinés. A croire que la lecture de la société lui est difficile et que la souffrance et l’usure des citoyens ne lui sont pas rendues intelligibles.

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2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 21:43

Encore une année qui s’est écoulée. Cette fois-ci, c’est la 2021ème depuis Jésus Christ. Elle a succédé à la 2020ème. Cela peut paraître une lapalissade mais au fond, dans son contenu il n’y a pas grand-chose qui a changé. Depuis la fin de l’année 2019 les populations du monde vivent l’impact du coronavirus et le traumatisme qui s’ensuit sur tous les actes de la vie quotidienne. Plus ça va et plus on s’interroge sur l’existence, sur son sens. 2020 et 2021, alors que la terre a fait deux fois le tour du soleil, nos constructions sociales ont continué de manière linéaire à frapper les plus vulnérables, à imposer comme naturelle, son injustice sociale, économique et judiciaire à l’instar des dictatures. Celles qu’on nomme pompeusement démocraties ont les mêmes caractéristiques sur le fond que les dictatures et leurs institutions ne sont devenues que des leurres.

Comment, dans ces conditions ne pas retenir les conséquences de la destruction volontaire du système sanitaire et particulièrement des hôpitaux publics. Comment ne pas reconnaître le pouvoir accordé à l’argent qui pousse les prédateurs à la déforestation afin d’exploiter démesurément les ressources terrestres là où elles se trouvent en défiant les écosystèmes, en sabordant les gouvernements des pays concernés et en opprimant les populations. Comment ne pas s’interroger sur la succession de crises liées à l’argent, hier les subprimes, la faillite des banques, les mensonges des institutions de contrôles, la corruption de certaines élites, de certains scientifiques, la dépravation de certains gouvernements.

Est-ce que les peuples sont les seuls à croire en la sacralisation du premier jour de l’an ? L’ignorance serait-elle le qualificatif des peuples du monde ? La relativité serait-elle l’attribut des dirigeants de ce monde fussent-ils les plus grands stupides parmi les humains ? Les peuples constatent presqu’impuissants les effets des décisions de ces dirigeants sur leur existence. Les grandes puissances par leurs morales machiavéliques impactent globalement le climat sur toute la planète. Et pourtant, les plus nombreux, ceux qui pourraient tout faire changer sont stoïques, ils acceptent d’endosser la responsabilité de leurs dirigeants comme s’ils avaient été éduqués en ce sens.  Ils s’auto-culpabilisent à l’image des vaccinés versus non-vaccinés du Covid 19. Quand vont-ils réellement se réveiller ? Si les structures étatiques ne permettent pas l’éveil des peuples, il leur appartient de s’auto-cultiver, de prendre la décision d’enrichir leur libre-arbitre et d’avoir une détermination en rapport avec l’oppression qu’ils subissent.

Si le nouvel an fixé au premier janvier par Charles IX au 16ème siècle pour la France est source d’oppression, de malheur, de manipulation, de mystification, il faut vite l’oublier et le changer. Nous avons vu avec la relativité restreinte que tout est une question de référentiel. Alors, révolutionnons ces acquis qui ne profitent pas aux peuples. Peu importe la date choisie, ce qui importe est que l’année corresponde aux 365 jours 1/4 que la terre prend pour tourner autour du soleil.

Ce que je viens de vous dire dans cet alinéa peut paraître farfelu. Mais, le but est de remettre en cause ce que nous croyons être inné et absolu. Si nous prenons l’habitude d’interroger tout ce qui conditionne notre vie, nous pouvons nous débarrasser des éléments négatifs à notre épanouissement. Nous devenons plus fort mentalement et nous pouvons mieux cibler nos vœux de nouvel an, nous pouvons trouver des résolutions plus en rapport avec la plénitude que nous recherchons. Cette augmentation de notre maturité nous permet de mieux évaluer le coût de cette plénitude.

La situation sanitaire de ces deux dernières années montre à quel point nous sommes majoritairement dociles. Elle montre ce que nous sommes capables d’accepter. Il ne vient à l’esprit d’aucuns de se demander si le premier virus dont on a dit que le pangolin était le porteur est identique à celui dont on a accusé les chauves-souris des grottes du Laos d’en être les porteurs. Si le nouvel an est un jour sacré, pourquoi nous ne faisons pas des vœux pour de meilleures conditions de vie, des vœux pour plus de tolérance, plus de vérité, moins de corruption tant spirituelle que financière. Sinon nous devons nous interroger sur qui a sacralisé le premier jour de l’an et de qui il tient ce pouvoir. Autrement, jour sacré, foutaise. Jour sacré, mensonge. Jour sacré, manipulation collective.

Il ne nous reste plus qu’à croire en nous en tant que peuple, à partager des valeurs qui nous sont communes, à générer l’égrégore collectif pour dégager ceux qui abusent de nous et qui nous traitent comme des pions, comme des objets sans âmes, sans sensibilité.      
 

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17 décembre 2021 5 17 /12 /décembre /2021 21:08

Madame TAUBIRA Christiane vient à peine d’annoncer qu’elle envisage de se présenter à l’élection présidentielle de 2022 que certains et non des moindres voient leurs cheveux se hérisser sur leur tête. Je retiens les propos de Yannick JADOT chef de file de EELV et député européen depuis 2009 à savoir : « Madame TAUBIRA n’a pas l’envergure pour les enjeux qui se posent à la France ».

 

J’ai été interpellé par cette déclaration en tant que citoyen et je me suis posé la question de savoir à partir de quels critères il décide de faire une telle allégation ? Est-ce un critère hexagonal, est-ce un critère colonial, est-ce un critère de morphologie apparente ? Bien sûr, cela n’engage que moi. Je m’appuie sur la comparaison entre les deux personnalités. 

 

Auparavant, je pars du principe que la parole est l’expression d’une pensée. Elle n’est pas la pensée, elle n’est que l’outil qui exprime la pensée. Si la pensée est corrompue, la parole exprime la pensée, mais aussi la corruption de la pensée. Si la pensée est nourrie par des aprioris, des complexes, la parole exprime ces aprioris, ces complexes donc, il s’agit d’une déclaration importante. Je suis conscient que des valeurs humanistes sont partagées aussi par des groupes humains qui ne l’entendent pas pour d’autres groupes humains. En conséquence, la parole est un indicateur essentiel.

 

Voyons donc en quoi Yannick JADOT aurait plus d’envergure que Christiane TAUBIRA pour les enjeux qui se posent à la France ? Par implication, c’est bien ce qu’il dit puisqu'il est candidat.

 

Sur le Plan de la formation, madame TAUBIRA est plus instruite et plus cultivée que monsieur JADOT, leur CV l'atteste en ayant fréquentés tous deux des universités françaises. Sur le plan de l’expérience, madame TAUBIRA a une expérience gouvernementale certaine alors que monsieur JADOT n’en n’a aucune. Madame TAUBIRA a une expérience de trois législatures au Parlement français ce que n’a pas  monsieur JADOT. Elle a une expérience d’une mandature en qualité de députée au Parlement européen et monsieur JADOT en cumule trois. 

 

Selon vous quelle est parmi les deux personnalités, celle qui a le plus l’envergure pour les enjeux qui se posent à la France ?

 

Sur le plan de l’éthique, en 2011 alors qu’il est le Porte-parole D’Eva JOLY pour les élections européennes, il l’abandonne en pleine campagne au motif qu’elle était trop agressive avec le PS. D’aucuns diront qu’il avait l’ambition de devenir ministre lors de la prochaine élection présidentielle qui a vu la victoire de François HOLLANDE. En 2016 il gagne les Primaires écologistes, au lieu de représenter les verts il finit par rallier Benoît HAMON du PS pour l’élection présidentielle de 2017.  De son côté, madame TAUBIRA Christiane préfère quitter son Ministère au regard d'un désaccord de fond avec le gouvernement sur la déchéance de nationalité.

 

La question que l'on pourrait se poser est la suivante : En vertu de quelles considérations Yannick JADOT aurait-il le droit d'être candidat à l'élection présidentielle et pas madame TAUBIRA qui est bien plus compétente que lui ? De surcroît, il est un des artisans de l'éclatement de la gauche par ses différentes postures opportunistes. 

 

Au-delà de madame TAUBIRA Christiane, ce sont toutes les personnalités des Outremers qui doivent être respectées de leur vivant parce qu’ils ne sont pas des intellectuels de seconde zone. Les honneurs à titre posthume ne sont pas ma tasse de thé.
 

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 22:47

Paraît-il que si vous n’êtes pas biologiste expérimenté, vous ne pouvez pas parler du vaccin nouvellement conçu. Si vous êtes biologiste tout court, croyez-vous que vous en avez le droit? Puisque selon certains scientifiques et surtout ceux proclamés conseillers scientifiques, il est interdit à ceux qui ne sont pas biologistes expérimentés d’en parler, je vous invite à défier cet interdit en parlant de lui à notre manière, en petit comité. Covid 19 n’est pas le vaccin, il est le virus et il a son importance pour nous. Il nous faut préciser que des spécialistes qui ne sont pas conseillers scientifiques parlent du vaccin et différemment qu’eux. Ils parlent également de traitements, ce que les conseillers scientifiques ne font pas. Nous n’avons aucune raison de mettre en doute leur savoir plus que le leur. Nous en parlerons non comme des biologistes expérimentés mais comme des individus inclus dans un groupe social qui décident de ne pas subir le diktat implicite de la source de cette pandémie à cause de laquelle notre existence est bousculée. Au fait, les politiques qui prennent les décisions sanitaires sont-ils des spécialistes expérimentés, ont-ils reçu des conseils non-opportunistes ? Il importe de rappeler lorsque les politiques ont décidé que la politique était leur chasse gardée, ils ont perdu la confiance du peuple et ils ont mis à mal les sociétés humaines. Lorsque les media ont crû qu’ils étaient le 4ème pouvoir et qu’ils pouvaient s’exonérer de la vérité, ils ont perdu la confiance du peuple et sont responsables des pensées les plus exécrables. Si les scientifiques décident de prendre la même voie, c’est toute la science qui perdra son crédit aux yeux du peuple et l’ignorance gagnera la bataille et les peuples s’en remettront à la transcendance. Certains de ceux qui nous dirigent aiment intensément le « Veau d’or», ils en auront certainement pour leur argent.

Nombre de dirigeants de nations nous ont conduit dans des impasses politiques graves par leur cupidité, par leur idéologie machiavélique et les peuples majoritairement les ont suivi avant de constater à posteriori les dégâts irréparables de leurs actes. De tout temps, les résistants n’ont jamais fait partie de la majorité du peuple. Mais, heureusement qu’ils existent. Sinon, nous passerions souvent à côté de la paix. En temps de paix, le libre-arbitre, la liberté absolue de conscience, l’esprit critique apparaissent évidents au point de banaliser leur importance. En temps de trouble, de crise, de conflits, ils deviennent des outils incontournables, indispensables pour trouver le chemin de la liberté, de la solidarité, de la sérénité et de la raison. Nous apprenons ce jour par des media officiels que le cas du Professeur Raoult, bardé de diplômes délivrés par le système qui régit la nation et plus qu’expérimenté pour avoir été en permanence sur le terrain et de n’avoir reçu aucune rémunération de laboratoires pharmaceutiques est en étude pour sa retraite des Hôpitaux de Marseille de par son âge sans qu’il l’ait demandée. On étudie, également son éviction de la structure IHU Méditerranée-infection en raison de sa position par rapport à la vaccination soutenue par des conseillers scientifiques dont certains auraient été rémunérés par certains Grands laboratoires. Si cela ne vous rappelle pas les heures sombres de certaines époques même du siècle dernier, c’est à n’y rien comprendre.

Alors, mon invitation s’adresse à ceux qui ont envie de s’exprimer sur le sujet en leur qualité d’êtres humains qui dépasse le problème identitaire, le statut de leur morphologie apparente et qui considèrent qu’en tant qu’êtres humains, ils sont leur propre fin c’est-à-dire qu’ils existent par eux-mêmes, qu’ils sont des progressistes. En conséquence, nous formons, tout en étant singulier, un groupe homogène. Nous refusons de ne pas nous interroger sur tout ce qui risque d’impacter notre existence et notre intégrité biologique. Quand bien même nous ne sommes pas des biologistes expérimentés, nous sommes capables de comprendre et d’analyser les processus qu’on veut nous imposer et admettre ou non leur pertinence. Le vaccin n’est pas obligatoire nous dit-on. Ceci est vrai explicitement. Néanmoins, les contraintes qui sont imposées le rendent implicitement obligatoire avec la nuance suivante, si demain il s’avère être à l’origine d’une transformation biologique de l’être humain entrainant sa mort physique ou sa mort en tant qu’être humain, il n’y aura ni coupable, ni responsable car, il n’était pas obligatoire. Les coupables et responsables seront ceux qui auront décidé de se faire vacciner et cet acte aura été incontestablement volontaire. Ne sous-estimez pas le crédit pénal dont bénéficie les fabricants de ce nouveau vaccin ni la portée des entregents qui leur étaient nécessaires.

Pour que nous soyons à l’aise dans notre réflexion, il me faut poser quelques préalables qui me semblent indispensables quand bien même le sujet est mondial. D’abord, nous ne devons pas oublier que l’origine de Covid 19 est la conséquence des actes des grandes puissances quant au non respect de l’environnement, de la nature et de la destruction technique, administrative et financière des structures de santé et particulièrement des hôpitaux.

Concernant l’immunité collective, si quasiment tous les spécialistes finissent par dire que le vaccin ne protège pas contre la contamination mais qu’il est efficace contre les formes graves, on ne peut nous interdire de penser que cet objectif parmi, peut-être, d’autres n’est pas atteint. Nous ne nous réjouissons pas. L’exemple d’Israël qui était cité comme un modèle au regard de son taux de couverture vaccinale est aujourd’hui une interrogation mondiale. Si nous n’avons pas davantage d’explications sur ce que l’on définit comme « les formes graves » et leur taux de mortalité, à partir du moment où un seul vacciné meurt de la Covid 19, il n’y a plus mathématiquement de certitude sur l’efficacité du vaccin concernant les formes graves.  Jacob Devarieux peux être pris en exemple. Cette insuffisance d’explications relative à la pandémie frappe la conscience de ceux qui sont en réflexion objective sans oublier les contradictions développées par les hauts responsables politiques de la France.

Le vaccin chinois dont la fabrication est proche du vaccin traditionnel n’est pas suffisamment commenté sur les media occidentaux afin d’éclairer objectivement les populations. Nous apprenons que Sanofi prépare un vaccin similaire à celui du vaccin chinois. Les citoyens qui ne sont pas anti-vaccins mais qui n’ont pas pleinement confiance aux vaccins à acide nucléique ont bien le droit d’attendre et de voir avant de se décider. Cela s’appelle le principe de précaution et le principe de prudence.

Enfin, le dernier préalable et certainement le plus important à mes yeux compte tenu de la stigmatisation dont les outremers font l’objet et notamment la Guyane, territoire dont je suis issu, indépendamment des idées vieillottes des siècles passées qui réapparaissent est la relation institutionnelle avec l’Hexagone exacerbée par les conséquences du coronavirus.
  
Il n’y a pas si longtemps les périphéries de l’Hexagone étaient des colonies. Leur changement de statut en 1946 pour les quatre vieilles colonies n’a pas modifié profondément la psychologie de leurs habitants. Nous devons admettre que la psychologie des peuples d’outre-mer est différente de celle des peuples de l’Hexagone, qu’on ferme les yeux ou pas. Covid 19 apparaît comme un révélateur du mal-être de notre société. Je prends deux exemples sidérants qui montrent la profondeur de ce mal-être. Monsieur Georges Othily premier Président du Conseil Régional de Guyane élu au suffrage universel jusqu’en mars 1992 avait pris la décision de faire les investissements indispensables au développement. Le Premier Ministre de L’époque a refusé de financer ces investissements en s’asseyant sur le principe de la continuité territoriale parce que la décision ne venait pas de son Gouvernement. Récemment, concernant la question du Pass-sanitaire et de la vaccination obligatoire, Le nouveau Président de la Collectivité Territoriale de Guyane depuis les dernières élections du mois de juin 2021 a dit publiquement qu’il allait consulter sa Commission Permanente sur ce sujet. Le Préfet a rappelé dans un journal de la place que la CTG  ne peut prendre que les décisions prévues par la loi. Bien entendu, il faut comprendre que tout ce qui n’est pas prévu n’est pas autorisé et relève de la compétence du Préfet. Jusqu’à présent tous ses prédécesseurs savaient qu’ils avaient ce pouvoir mais, ne sentaient la nécessité de l’exprimer, certainement pour préserver l’apaisement, pour éviter l’humiliation, pour protéger la cordialité des relations. Lorsqu’on est fort, il n’est nul besoin de faire étalage de sa force pensaient ses prédécesseurs à tort ou à raison. On peut déduire que La situation sanitaire liée à Covid 19 permet de voir avec plus d’évidence le fossé qui existe entre le pouvoir central et le pouvoir local. On touche là au croisement de la dimension socio-politique et la dimension psychologique.

Cette logique est ignorée de tous ceux qui font des articles sur les grands media nationaux pour insulter les peuples des outremers. Ceux-là mêmes qui n’ont jamais eu le courage d’insulter ceux qui ont permis l’utilisation du Chloredecone aux Antilles alors qu’il était interdit dans l’Hexagone et qu’il a empoisonné plus de 90% de la population martiniquaise et guadeloupéenne. En ce qui concerne la Guyane, officiellement on ne sait pas grand-chose mais, cela ne signifie pas qu’il n’y a rien eu. Le système immunitaire de ces peuples s’est forcément détérioré. En tout cas, on a le droit de le penser, comme on peut penser aux conséquences des essais nucléaires sur le système immunitaire des peuples du Pacifique. Nous ne sommes pas hors sujet lorsque nous utilisons ces arguments. La résistance au virus repose sur un système immunitaire renforcé. Cette logique est également inconnue du pouvoir central qui n’a que faire des souffrances tant intellectuelles que matérielles des peuples des Outremers. La perception de Covid 19 par ces peuples qui ont le sentiment de subir une persécution idéologique systématique est différente de celle du peuple de l’Hexagone. C’est la raison pour laquelle Ils ne cèdent pas à cette panique sociale généralisée dans l’Hexagone.

La perte de confiance de ces populations à l’égard de ceux qui nous dirigent tant sur le plan national que sur le plan local vient de ces tragédies et de ce peu de considération pour les humains qu’ils sont. Les contestations deviennent normales. De surcroît, indépendamment de l’insuffisance des explications relatives à la pandémie, on entend des personnes autorisées  venir faire la leçon sur les principaux media quant au doute et aux certitudes. Le doute qui serait réservé aux spécialistes et les certitudes aux ignorants, une façon de chercher à complexer les curieux par leur esprit critique et les rendre sceptique sur eux-mêmes. Là, il ne fait aucun doute que l’idée est de faire passer une représentation des rapports sociaux que la société se donnerait d’elle-même en sacralisant le pouvoir central et en diabolisant les contestataires par rapport à la masse, technique éprouvée mais qui ne dure pas (exemple de Vichy).

Cette crise du coronavirus va faire plus pour la dynamique socio-psychologique en vu du changement politico-social que toutes les dernières manifestations qui ont eu lieu sans idéologie claire. Elle va exacerber la patience des citoyens des Outremers car, elle va faire prendre conscience du décalage de la situation économico-sociale de leur territoire et la pleine conscience des sujets soumis qu’ils sont malgré eux. Le moteur de ce changement comme tout processus universel de changement politico-social est l’exploitation inconsidérée et bornée du virus qui sous-estime le ras-bol des gens lié à l’humiliation subie depuis des siècles, à l’absence de considération sur leur propre sol et lorsqu’ils se rendent également dans l’Hexagone.

A travers le vaccin qu’il ne faut pas commenter si vous n’êtes pas biologistes expérimentés, il y a l’angle dans lequel on se place pour évaluer les conséquences du vaccin et pour cela on n’a certainement pas besoin d’être spécialiste. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » A ce même titre, on n’a pas besoin d’être spécialiste pour voir qu’aucune autre maladie n’existe depuis le coronavirus et qu’aucune autre maladie ne tue dans les Outremers de l’Océan atlantique hormis la Covid 19. Nous devons continuer à résister car nos spécialistes expérimentés ne sont pas en mesure de nous dire avec précision quelle conséquence pourrait avoir la protéine Spike à court, moyen et long terme sur l’organisme humain. L’absence de réponse justifie t’elle la notion de doute?
Le doute philosophique ne nous apprend pas à nous taire, il nous pousse à la réflexion pour aller de plus en plus loin. Il nous fait adopter une méthode pour nourrir notre esprit critique.  Il ne s’oppose pas à la certitude de l’instant, il réclame l’aménagement d’un espace pour les savoirs ultérieurs qui vont modifier notre perception des choses dans le temps à l’image de Démocrite et d’Einstein. Alors, les spécialistes qui veulent nous faire taire au nom de leurs sacro-saints savoirs, nous leur disons de mieux exploiter le doute méthodique et philosophique. Einstein n’était pas au service de la violence politique, il n’était pas un admirateur du « Veau d’or » Il était autant que faire ce peut un incorruptible. Son livre « Le monde tel que je le vois » est un indicateur de son humanité. 

 

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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 23:19

L’Etat est l’appareil politique de la nation. Il n’est pas la nation. Il est là pour répondre aux aspirations de la nation, l’organiser, la fluidifier, l’harmoniser. Il est le moyen dont la nation a besoin pour que chaque citoyen au-delà de son courant de pensée se sente concerné par son devenir.  Si l’Etat se substitue à la nation, il perd son rôle, il est en situation de désobéissance. 

Depuis quelques années, les hommes politiques qui accèdent au pouvoir ont tendance à confondre leur personne avec celle de l’Etat et à croire que le pouvoir qui lui est rattaché est le leur. Ils utilisent cet appareil composé de plusieurs outils en fonction de leur désir au point d’oublier sa nature. La France est une République démocratique et laïque. L’est-elle réellement ? 

Les résultats du 1er tour des élections régionales et des assemblées de Corse, de Guyane et de la Martinique nous conduisent à en douter. Selon le Ministère de l’Intérieur le taux de participation définitif de ces élections dans la France entière est de 33,28% soit un peu moins que le tiers des électeurs, les centièmes sont signifiants dans ce cadre-là.  Il était en 2015, dans la même configuration, de 49,91%.

Cela fait quelques années que les électeurs se désintéressent de cette forme de participation dite démocratique. Les taux ne cessent de décroître mais les hommes et femmes politiques restent stoïques. Pour eux, Il n’y a rien de troublant, il n’y a aucun problème. Il n’y a aucun lien entre les taux de participation qui décroissent et le taux de pauvreté qui croît. Il n’y a aucun lien entre le taux de chômage qui augmente et le repli des électeurs. Il n’y a aucun lien entre les aspirations avortées du peuple et la manière dont le système est utilisé. Enfin, il n’y a aucun problème d’interprétation de la laïcité et le traitement réservé aux français de confession musulmane. 

Ces politiques ne s’interrogent pas sur leurs actions. Ils ne remettent pas en cause le mode d'utilisation des outils de l’appareil d’Etat. Ils n’analysent pas l’impact des mensonges sur l’électorat lors des campagnes électorales. Les spécialistes autorisés, ceux que l’on voit le plus souvent sur les principaux média, ne modifient pas leur logiciel d’analyse sur la société et sur ce qui s’y passe. Le taux de participation de moins d’un tiers des électeurs est analysé comme un taux de participation à 70%. Pourtant, il est évident qu’un tel niveau de scrutin n’est pas crédible. Il ne leur vient pas à l’esprit qu’il faudrait imposer un taux d’incompressibilité pour que le scrutin soit valable, pour qu’il soit crédible, qu’il soit audible et surtout pour que les auditeurs, les téléspectateurs n’aient pas le sentiment qu’on les prend pour des ignorants, des abrutis. Par ailleurs, il n’y aurait rien d’innovant dans la mesure où il existe un taux plancher pour le scrutin des législatives fixé à 25% des inscrits. Par contre, il serait plus judicieux de fixer le taux plancher à 50%. La solution envisagée est de rendre le vote obligatoire. Une idée qui vient contrarier la notion de libre-arbitre sans garantir une expression saine du vote. D’autre part, il faudrait que tous les bulletins soient considérés comme étant exprimés. Enfin, nul ne dit que les procurations ne deviendraient pas une source de commercialisation par corruption.

Quant aux Outremers, il va bien falloir un jour se pencher sur leur singularité et dire si effectivement ils font partie intégrante de la nation quand bien même il y a des nuances fortes entre leur histoire et celle de l’hexagone, entre leur culture, leurs traditions qui constituent le concept d’identité de la nation.  Il y a des évidences que les hommes et femmes politiques refusent d’assumer et préfèrent travestir la réalité en utilisant un système d’aliénation qui ne résistera pas au temps. Dans l'expression « La France entière » sont inclus les taux des Outremers concernés. Il est tout de même important d’en connaître  leur taux respectif.
        
Outremers concernés     Taux                 Taux de
                                   d'abstention    Participation
GUADELOUPE               69,23%                30,77%
MARTINIQUE                 67,55%                32,45%
GUYANE                         65,21%                34,79%
REUNION                       63,54%                36,46%


A l’instar de l’Hexagone  le désintérêt pour la politique est aussi profond dans les Outremers. Est-ce que le dénominateur commun ne serait pas l’absence de correspondance entre la construction de la démocratie qui est « le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » et sa réalité qui est l’exclusion du peuple. Le peuple ne voyant pas par qui il peut être représenté fait un pied-de-nez à cette farce de démocratie.

L’outil politique mis dans les mains d’ambitieux personnages sans scrupules augmente les contraintes de la société, démultiplie les discriminations, obscurcit l’essence de la laïcité. Il paraît important de prendre la mesure de ce qui se passe car, il serait naïf de penser que l’exercice du pouvoir pourra se faire avec des taux de participation de plus en plus bas. La légitimité des élus sera vite remise en cause et par implication, c’est la légitimité de la séparation des pouvoirs qui sera contestée et par voie de conséquence la remise en cause des lois, règlements, décrets etc. En peu de mots, ce sera l’effondrement de la nation et la disparition de la République.
 

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23 juin 2021 3 23 /06 /juin /2021 05:50

J’ai vu, j’ai entendu. Ce que j’ai vu et entendu résonnent en permanence dans ma tête. Dans le pays qui m’a vu naître autrement dit la Guyane, j’ai vu des personnes déchaînées contre des naufragés qui fuient leurs pays. Ce ne sont pas des nomades comme il existait avant que la sédentarisation intervienne dans le croissant fertile au Moyen-Orient il y a un peu plus de onze milliers d’années. Il s’agit d’êtres humains fuyant les régimes autoritaires et la déstabilisation de leur pays par les grandes puissances impérialistes.
 
Depuis quelques temps, la parole brutale, décomplexée frappe les esprits. L’universalisme prôné par les humanistes vacille. Plus on avance dans le temps et plus la violence verbale cède la place à la violence physique. Ce que l’on entend dépasse l’entendement et pourtant ce n’est presque rien par rapport à ce que l’on voit. La honte que l’on ressent au vu de ces images, de ces comportements apparaît comme une attitude désuète tant ces photographies sont indignes de l’être humain. Cet être vivant censé ne pas pouvoir vivre sans penser. Comment peut-on exister et être de cette nature ? Je dois vous avouer que j’ai honte et de surcroît j’ai mal. Si la mort me fait prendre conscience du néant et par la même que j’existe, ces comportements m’indiquent que vivre n’est pas exister. Vivre peut également être le néant.

Qu’arrive-t-il à cette société sur le territoire guyanais pour engendrer une telle ignominie ? Qu’est-ce qui nous fait tant défaut pour que nous ne soyons pas en mesure de comprendre le monde, de voir les excès, les dérives des grandes puissances qui poussent à l’exode des peuples. Là où l’on devrait tendre la main on choisit le lynchage. Là où l’on devrait secourir, on tue. Là où l’on devrait aimer, on rejette. Les activités  de l’esprit se sont tues. L’autre, parce qu’en apparence différend fait obstacle à la raison, à la réflexion, à l’interrogation. Bêtement, on répète une idée incomplète de feu Michel Rocard : La Guyane ne peut recevoir toute la misère du monde comme s’il s’agissait d’un dogme religieux. Preuve s’il en est besoin que l’argumentation qui est une des activités de l’esprit est défaillante, voire tétanisée par la bêtise.

Sommes-nous conscients de ce que nous sommes, de ce que nous pouvons représenter non pas en tant qu’essence mais en qualité d’esprit pensant. Les principaux élus se sont tous tus comme les représentants de l’Etat. Il n’y aurait rien à dire si l’on devait penser qu’ils représentent à merveilles la lâcheté. C’est à cause de la lâcheté que les idées d’extrême droite aliènent le cerveau des plus faibles et fait la place au fascisme. J’ai vu dans le reportage des personnes appartenant à une société philosophique humaniste à la tête d’autres personnes excitées qui voulaient en découdre avec les naufragés qui fuient les bombardements de leur pays. Honte à ces sociétés dites universalistes qui cooptent des individus incapables de comprendre l’adage : « connais-toi toi-même », honte à ces sociétés qui n’ont pas le courage de les exclure. Ces individus sont-ils suffisamment doués d’autonomie pour être utile dans un milieu en mouvement et transformer l’hostilité en fraternité ? Que font-ils dans ces sociétés s’ils ne sont capables que d’accompagner les idées réactionnaires plutôt que de résister. Virez-les s’ils ne servent à rien.

Ce vent de fascisme qui souffle sur le territoire mérite d’être neutralisé avant qu’il ne soit trop tard. Lorsque de telles idées se banalisent dans une société, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’elle est profondément malade et que les principes de vie les plus nobles sont bafoués. En conséquence, la nation est agonisante, la République est morte et avec elle la démocratie.

Pour ma part, je continuerai contre vents et marées à m’exprimer sur ces comportements honteux et à affronter ces fascistes conscients et inconscients. Tout le monde perdra sa liberté si nous laissons faire. La lâcheté, l’indifférence, l’inconscience, l’insouciance, la peur ont le prix de l’existence qui cède sa place au néant. A chacun de se poser la question du sens de son existence aussi bien individuelle que collective.

 

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29 mai 2021 6 29 /05 /mai /2021 18:24

Selon la Directrice de l’ARS sur Guyane la Première,  les guyanais ne veulent pas se faire vacciner. Elle s’adresse à eux en leur faisant savoir qu’elle va annuler les commandes de vaccins Pfizer et réexpédier le surplus dont elle dispose. La manière avec laquelle tout cela est dit donne le sentiment qu’elle s’adresse à des enfants dont elle est le parent. Les guyanais apparaissent comme des majeurs incapables. Pas un instant on comprend qu’il s’agit d’une analyse relevant de la gestion des stocks, de leur vitesse de rotation, de leur éventuelle obsolescence mais, on entend cette décision comme une sanction. Les « Guyanais » auraient-ils un attribut manquant qui appartient à l’être humain ?

Quelques jours plus tard, c’est un journaliste qui fait un édito audiovisuel qui prend subtilement en charge certains élus et notamment la Sénatrice de Guyane comme étant l’une des causes de la défiance des guyanais au regard du vaccin. Il va jusqu’à dire que les guyanais pensent qu’en prenant le vaccin ils risquent de se transformer en cheval. Quelle insulte à notre intelligence. Savez-vous que dans l’Hexagone aucun journaliste n’a fait une telle comparaison avec les réfractaires aux vaccins… Savez-vous qu’aucun journaliste diplômé n’oserait faire allusion à une telle déduction dans le Pays des droits de l’Homme… 

Elle est terrible cette perception hautaine, d’une autre époque sur les peuples qui sont différents… Qui sont les 12% de guyanais qui se sont fait vaccinés ? 

Il me paraît indispensable d’apporter ma contribution à l’analyse de la situation sanitaire du territoire et au comportement de certains guyanais dont je fais partie. Avant même le coronavirus la situation sanitaire du territoire était indigne d’un Pays appartenant à une République comme la France dite laïque, démocratique et jurant sur la continuité territoriale. Les guyanais, soit collectivement, soit individuellement, soit par l’entremise des partis politiques, soit par le biais d’associations ont produit des documents sur la situation sanitaire du territoire. Le Mouvement Walwari de l’époque et le Parti Progressiste Guyanais ont toujours souligné l’absence d’évaluation des politiques publiques relatives à la santé.

Comme tous les peuples du monde, les guyanais ont parmi eux des gens qui réfléchissent, comme tous les peuples du monde ils ont leur libre-arbitre, comme tous les peuples du monde ils ne sont pas homogènes. La Guyane depuis longtemps a été considérée comme le carrefour des « races ». C’est la politique du pouvoir central qui pourrit les relations interhumaines directement ou indirectement. Entendre la Directrice de l’ARS Guyane assimiler notre territoire au Far-West dénote sa vision du monde. Drôle d’image. Les cow-boys occidentaux venus massacrer les Amérindiens. Un espace géographique où l’humanité à connu les pires excès. Elle a certainement une couverture gouvernementale qui lui autorise toute expression décomplexée. Cet intermède n’est nullement hors sujet par rapport à la situation sanitaire de la Guyane. Par ailleurs, elle est interrogée en tant que Directrice de l’ARS lorsqu'elle sort cette photographie de son imaginaire. Revenons à la situation sanitaire.

Que se passe-t-il  avec le coronavirus appelé Covid 19 ? Tout d’abord, nous avons pu assister à une polémique instructive entre des scientifiques d’un côté, proches des gouvernements, certains, proches des grands laboratoires pharmaceutiques et d’un autre côté, des scientifiques qui se  réclament de leur indépendance face aux gouvernements, face aux différents laboratoires pharmaceutiques. Sans être devenus des spécialistes cette polémique a nourri notre réflexion et nous a permis de voir que ceux qui sont du côté des gouvernements et des grands laboratoires pharmaceutiques considèrent que les autres sont des « complotistes », des « conspirationnistes » parce qu’ils font intervenir leur esprit critique. 

En tant que citoyens dotés d’un minimum d’intelligence mais suffisamment, pour comprendre certains enjeux sociétaux, certaines dispositions géostratégiques mêmes confidentielles, nous ne nous laissons pas abuser par la propagande. Nous sommes, néanmoins conscients que cette situation interscientifique ouvre une brèche aux créationnistes qui saisissent cette opportunité pour introduire leur conception du monde, de l’univers. Pour autant, nous ne sommes pas dupes. En conséquence, nous ne pouvons pas être traités comme des enfants ni comme des majeurs non émancipés et encore moins comme des abrutis qui pourraient penser qu’un vaccin pourrait nous transformer en cheval. Par contre, l’idée que nous nous faisons de ces personnes, sans faire de l’agitation, sans donner dans l’émotionnel ne relève pas de l’honorabilité. Nous les prenons pour ce que nous pensons qu’ils sont et surtout pas pour des génies. Nous ne les imiterons pas car, « la bêtise des uns ne justifie pas la connerie des autres ».

Donc, les guyanais auxquels j’appartiens puisent leurs réflexions dans la connaissance, dans le savoir et dans l’expérience des sociétés humaines. Le monde humain n’a jamais été un fleuve tranquille. Toute son histoire est jalonnée de grandes et belles choses mais aussi de choses très abominables. C’est du reste la raison pour laquelle nous devons être vigilants d’où le nécessaire esprit critique, l’indispensable libre-arbitre. 

Dans un premier temps de notre réflexion, nous avons admis que la France a cédé une partie de sa souveraineté et donc, il y a les lois, les règles de la supranationalité auxquelles la France doit se soumettre. Ainsi nous pouvons nous référer aux textes européens qui stipulent que les vaccins ne sont pas obligatoires et que les personnes qui ne se font pas vacciner n’ont pas à subir de discrimination en raison de cet état de fait. Donc, les non vaccinés ne sont pas hors la loi.

Dans un deuxième temps, il y a notre propre réflexion à partir des données officielles  qui sont à notre disposition et surtout de  la connexion que nous en faisons. 

Nous observons qu’il n’y a eu aucune parole officielle de la France concernant l’origine de ce virus. Est-il issu de la nature ou d’un laboratoire ? Surtout ne dites pas que ce n’est pas essentiel car, s’il s’agit d’une fuite de laboratoire nous savons que nous avons affaire à des manipulations et qu’il est nécessaire de connaître à quel stade étaient ces manipulations. Il y a une différence sensible entre un produit fini et un produit en cours de fabrication. Dans un produit fini, on sait que l’agent infectieux est sous une forme inoffensive alors que dans le produit en cours de fabrication on ne sait pas si l’agent infectieux est sous une forme inoffensive ou offensive d’où l’importance du stade d’évolution du produit manipulé.

Comme nous sommes loin de penser que le vaccin peut nous transformer en cheval et comme nous sommes également  loin de nous considérer comme des majeurs incapables, nous avons réfléchi sur le pourquoi des choses. Ainsi, nous avons pioché dans les savoirs de notre espace-temps et nous avons constaté que la thérapie génique existe depuis les années 1960 qu’elle a atteint une première apogée en 1972  avec le pédiatre américain Théodore Friedman et le Professeur Alain Fischer, dans les années 1990 il y a eu un grand intérêt pour ce traitement médical au point que les essais cliniques ont fait leur apparition.  Nous avons également compris que cette thérapie était conçue à partir de deux approches différentes. Une par injection localisée ou par injection intraveineuse dénommée « in vivo » l’autre par prélèvement des cellules défectueuses, leur correction puis leur réinjection chez le malade, concept dénommé « ex vivo ». Nous avons appris que cette thérapie était un traitement médical pour les maladies génétiques. Par suite, nous pouvons conclure qu’il faut avoir une maladie pour être traité par la thérapie génique.

Qu’avons-nous entendu au départ sur la thérapie génique ? Les représentants des laboratoires sont intervenus sur les media tant écrits qu’audiovisuels pour dire qu’ils vont tenter de trouver un vaccin à partir de la thérapie génique. Jusque-là il n’y a pas de souci puisqu’ils cherchent une méthode plus rapide voire plus efficace et même certainement moins coûteuse que la fabrication des vaccins traditionnels. 

On retient donc que la thérapie génique n’est pas un vaccin… Elle est censée être un moyen pour obtenir la fabrication du nouveau vaccin. A preuve,  depuis le temps qu’elle existe on ne l’a jamais dénommée vaccin. Le 14 septembre 2009 l’Agence Européenne du Médicament la définit comme un médicament biologique et dicte ses caractéristiques notamment le fait de contenir une substance active (ADN ou ARN). 

Nous notons qu’entre cette période et novembre 2019 les caractéristiques de la thérapie génique n’ont pas changé. Est-ce inintelligent de se poser la question sur la similitude entre ledit vaccin et la thérapie génique de par leurs caractéristiques ? Est-ce inintelligent de s’interroger sur la rapidité de l’invention du vaccin ? Pourquoi seulement en novembre 2019 elle est décrétée vaccin ? Pourquoi a contrario elle n’a pas été considérée dès l’origine comme un vaccin ? Pourquoi dès les essais cliniques en 1990 elle n’a toujours pas été classée dans une nouvelle catégorie de vaccins ? Enfin, en 2009 elle est définie comme médicament biologique et non comme vaccin…  il n’y a pourtant que 12 ans… Alors oui les guyanais comme moi s’interrogent sur les tenants et aboutissants de cet imbroglio. Ils veulent comprendre par quelle opération mystérieuse ce médicament biologique est devenu un vaccin en novembre 2019 ? La question mérite d’être posée…Ce n’est ni un cheval, ni des majeurs incapables qui le feront donc, nous ne sommes ni l’un, ni l'autre…

Ce tas d’imprécisions doit nous interpeller et c’est à raison qu’intelligemment, nous sommes réticents à nous livrer béatement à cette campagne dite de vaccination. Il nous importe de ne pas oublier que des dispositions sur la responsabilité pénale ont été mises en place pour protéger ces spécialistes, que l’éthique quant aux médicaments a été secouée avec les différentes affaires mettant en cause certains laboratoires pharmaceutiques dont le procès relatif au médiator par exemple. Avec tout ça, Ils veulent nous précipiter, ils veulent formater notre cerveau. De quoi sommes-nous malades ? De quelles maladies veut-on nous protéger ? Ils ont prévu d'obtenir les résultats pas avant 2022 voire 2023 et pour le moment nous n’avons aucune réponse précise concernant la transmission de la maladie par les vaccinés ou non.

Nous ne sommes pas des pions, nous ne sommes pas les moyens d’une organisation humaine, nous sommes notre propre fin donc, nous existons par nous-mêmes. Jusqu’à preuve du contraire, indépendamment de notre morphologie apparente, nous sommes tous constitués de la même manière. C’est le spermatozoïde qui féconde l’ovule et qui crée la première cellule qui va se démultiplier pour donner ce que nous sommes, des humains singuliers destinés à vivre ensemble. Elevez votre niveau et cessez de nous regarder avec votre cerveau déformé nécessitant une thérapie génique. 

La question qui reste à résoudre est la suivante : Quel est le mobile qui stimule tant la Directrice de l’ARS ?
Deux hypothèses m’apparaissent plausibles à savoir :
La première est qu’elle nous aime vraiment et qu’elle veut notre bien-être même malgré nous, style Far-West
La deuxième et qui est souvent l’œuvre des carriéristes est qu’elle veut atteindre un objectif qu’elle s’est fixée pour obtenir une reconnaissance, une récompense lui permettant d’accéder à un poste bien supérieur à celui qu’elle exerce actuellement.
A chacun par l’intermédiaire de sa propre conscience d’évaluer les deux hypothèses.

Enfin, il semblerait que dans le rapport Pfizer, il est dit qu’une personne vaccinée sur huit attrape la forme sévère de la Covid 19 et parmi les non vaccinés c’est une personne sur 16 qui attrape la forme sévère. Je n’ai pas pu pour le moment vérifier cette information donc j’emploie le conditionnel. Si cette information est vraie cela signifie qu’il y a deux fois plus  de chance d’attraper les formes sévères du virus en étant vacciné. 

Devant n'importe quelle problématique posée, nous avons l'obligation de nous exprimer, de faire entendre nos analyses pour éviter que certains avec leur complexe de supériorité n'intègrent dans leurs circuits mentaux que notre territoire est un désert de connaissance, de savoir et d'expérience. Cette sorte de situation est la conséquence du système qui administre notre territoire à partir d'idées vieillottes préconçues et qui datent de siècles passés. Nous devons autant que nous sommes affirmer notre engagement envers notre société au nom des générations en vie et plus particulièrement des générations à venir. On ne vivra pas mieux ni plus longtemps en se contraignant à suivre le courant de pensée qui nous humilie en prétextant que l'accompagnement fait moins souffrir que la résistance. L'histoire de l'humanité nous l'a démontré à maintes reprises.

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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 06:39

Depuis maintenant plus d’un an notre vie est rythmée à coups de confinements, couvre-feux, masques, tests PCR, tests antigéniques, difficultés à se déplacer tant sur le plan routier, maritime qu'aérien. Les peuples de France et de ses périphéries en général ont tout accepté pour satisfaire aux exigences sanitaires dont ils ne voient encore pas d’issue. Tant de sacrifices pour quoi ?

La situation devient de plus en plus catastrophique. Elle est de plus en plus tendue. Les activités tant commerciales que civiles dont les chef-d’ entreprises ont pris des risques pour les créer sont au ralenties. L’insolvabilité des peuples gagne du terrain, la crise psychologique se répand dans toutes les classes de la société et plus particulièrement chez les plus vulnérables. En d’autres termes, la paupérisation gagne du terrain. Depuis quelques temps les gens sont mal. Malgré tout, nombre d’entre eux gardaient espoir, ils avaient des plans pour le présent et aussi pour l’avenir tout en sachant que ces plans étaient hypothétiques mais, ils voulaient y croire car, qui ne risque rien, n’a rien, qui ne se bat pas a déjà perdu. Depuis cette crise sanitaire rien ne va plus. L’espoir s’effrite et les plans ont du plomb qui plombent le présent et l’avenir.  

Le coronavirus qui ressemble à la mort, à un volcan en éruption, à un tremblement de terre, à un tsunami, à une guerre mondiale, vient happer les plus fragiles, ceux que la société à rendu plus fragiles par sa politique pourrait-on dire de premier de cordée. La force du coronavirus est dopée par la stupidité de ceux qui nous dirigent. Ceux-là qui se prennent pour Dieu. Ceux-là qui même dans une démocratie, ou un semblant de démocratie sont persuadés qu’ils sont de sang divin. La société telle qu’elle est conçue va mal, très mal pour ceux qui n’appartiennent pas à la bourgeoisie, à l’aristocratie. Si ce virus fait tant de dégâts, on peut émettre l’hypothèse que d’aucuns pourraient considérer comme une certitude que c’est à cause des politiques gouvernementales qui ont affaibli le peuple. Politique de santé publique monstrueuse notamment en Guyane qui a fragilisé le peuple, politique de sous-développement qui a forcément une incidence négative sur le système immunitaire des plus fragiles. Absence d’évaluation des politiques publiques. Les forces vives de la société sont en détresse et particulièrement les étudiants dont on dit que certains pensent au suicide, les travailleurs précaires devenus encore plus précaires et qui par implication deviennent des proies pour la COVID 19. La société n’était déjà pas vaillante. Elle est devenue encore plus atroce, plus horrible, plus terrible pour le plus grand nombre. Elle accélère les pensées abominables qui favorisent la haine, l’incompréhension, l’injustice, le non-droit.

Alors qu’on ne s’en sort pas, les élections Régionales sont la préoccupation  des politiques. Ils sont sur le terrain, certains en utilisant les moyens publics au prétexte de missions. Au regard de la situation sanitaire, économique et sociale, leurs préoccupations premières sont les élections Régionales. Ils fourbent leurs armes au mépris de ceux qui souffrent. Ils font des alliances sur le dos des pauvres qu’ils vont rendre plus pauvres. Ils vont s’en sortir pendant que le peuple s’enfonce dans la pauvreté. Ils ne sentent pas la nécessité de suspendre ces élections qui n’ont rien apporté de bon au plus grand nombre jusqu’ici et encore moins depuis cette crise sanitaire. Ils sont prêts à rompre les chaînes de privation de liberté juste pour ces élections et après «Basta».

La société mérite d’être repensée. Elle nécessite une autre perception du monde et comment intégrer notre territoire à cet autre paradigme. Autrement dit, c’est réellement la dimension politique qui doit primer sur la dimension juridique de notre organisation humaine. Les élections Régionales relèvent de la dimension juridique de l’Etat. Donc, elles ne vont pas changer la société. Elles sont intimement liées au fait générateur de l’Etat qu’est la Constitution. Il apparaît évident qu’elles vont pérenniser l’existant or, nous avons besoin de changement. Dans l’état déplorable dans lequel se trouve le territoire, il faut demander avec force l’annulation de ces élections et le report pour 2022. Il vaut mieux prolonger l’actuel mandat d’un an plutôt que de le renouveler pour six ans. C’est la loi de l’intelligence qui le commande. Le risque d’abstention est élevé et le risque de propagation de la pandémie est aussi grand. Par voie de conséquence, le scrutin sera plus favorable aux sortants. D’autre part, les électeurs auront plus de recul sur la pandémie et plus d’enseignements sur la situation sanitaire, économique et sociale pour juger de la nécessité d’un changement de société. Il y va de leur intérêt.

Pour ne rien vous cacher et dans un souci de transparence, je suis engagé politiquement en tant que Secrétaire Général du PPG. Par respect pour nos 565 sympathisants facebook et d'une façon générale pour le plus grand nombre, notre Bureau Exécutif va rédiger un communiqué pour demander l’annulation de ces élections notamment en Guyane afin de préserver la santé du peuple. La rigueur est exigible également ici.

Ainsi va le monde…

 

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